2 émetteurs de lumière peuvent donc émettre une même quantité de lumen et avoir des portées (pour cet unique aspect) très différentes.
Exemple :
- Un laser,
- un tube fluorescent.
Le laser émet un "spot" (une section plus ou moins circulaire), de forte intensité et à longue distance.
Le tube "arrose" sur les 360° d'un axe à faible intensité et, donc, à portée plus limitée.
Les 2 pouvant délivrer, une même quantité (Lumens => flux lumineux rapporté à la sensibilité de l’œil humain)
Plus pratiquement, et rapporté à nos lampes à Led.
Une puce de silicium, une diode, dont la fabrication/constitution privilégie l'émission de photon ne présente pas la même géométrie d'un modèle à l'autre.
NB : Toutes les diodes, et tous les transistors ont la caractéristique de pouvoir émettre, ou/et d'avoir une sensibilité à la lumière lié à leurs structures et à leur physique.
Dans certain cas, on a mis l'accent sur cet aspect.
Ainsi, une diode référecée 1N4007 redressera typiquement un courant électrique de 1 ampère et sous une tension max de 700 Volts, ce qui la rend très courante dans les montages électronique, comme une alimentation, une protection d’inversion de polarité, un redressement courant alternatif/continu, … etc (C’est une des plus utilisée.)
Cette diode est, normalement, protégé par un encapsulage de plastique noir opaque : On ne perçoit donc pas son émission lumineuse.
Si on la surmoulait par un plastique transparent, on verrait alors cette émission, de même que si, très délicatement, on limait cette protection plastique noir.
Il en est de même pour un transistor.
NB : A mes débuts professionnels, n’ayant pas de photo transistor sous la main, on « décalottait » les transistors en boitier métallique pour que la lumière puisse les commander (phototransistor) ou effectuer une mesure lumineuse.
Une Led (Light-Emitting Diode) ou DEL, en Français, n’est jamais qu’une diode spécialisé dans l’émission lumineuse.
Et cette diode peut couvrir un large panel de caractéristiques lumineuses, tant sous l’aspect du spectre, visible ou invisible à l’œil humain (De l’infra-rouge à l’ultraviolet), ce qui est physiquement une caractéristique de fréquence (vibration, si tu veux) ou, exprimer, plus communément, voir par un photographe, une température de couleur.
Dans son émission, la diode émet sur une fréquence plus ou moins étroite et plus ou moins pure.
Si elle émet sur une seule longueur d’onde (ou sur une variation de longueur d’onde limité), elle émettra un rayonnement ayant les caractéristiques d’un laser (monochrome)
Si elle émet sur une plus large plage, cela la destinera a un usage plus spécialisé (Par exemple, les diodes infrarouge de télécommandes)
Si elle émet sur une plage encore plus large, on la destinera à différents usages : une signalisation, voir, avec une forte puissance, une led destiné à l’éclairage.
Note que dans cette dernière rubrique le spectre lumineux n’est pas émis d’une manière uniforme (Même puissance lumineuse sur toutes les longueurs d’onde émises), mais selon des fréquences particulières.
De là les différences entre les diodes HiCri et autres warm and Co.
De plus l’œil humain a une sensibilité différente selon les fréquences lumineuses et qui n’a aucune relation avec la valeur physique du niveau de puissance lumineuse réelle (absolue).
Ton œil percevra donc une portée de ta lampe de poche, tandis qu’un chat, qui peut percevoir un rayonnement ultra-violet plus étendu, verra, lui, beaucoup plus loin.
Autre aspect, plus « mécanique ».
Une led a certaines caractéristiques, et notamment géométrique.
Elle a, également, des limites techniques : la quantité d’électricité qui peut transité à travers elle par seconde, sans un échauffement excessif.
Revenons aux caractéristiques mécaniques :
Toutes se présentent sous un aspect identique : un petit carré de silicium qui se révèle, sous un microscope, comme étant une sorte de sandwich, une sorte de gâteau multicouche.
Seul la taille diffère.
- Une Led, du type XLM ou, mieux, SST, se présente comme un carré d’une bonne dimension.
- Une Led, du type XPG, elle se présente sous une dimension plus petite.
Les deux types émettent sous l’effet d’un courant électrique qui les traverse, des caractéristiques semblables, une même géométrie d’émission.
Un point (géométrique) de la puce pourra être mesuré, cela nous donnera une valeur exprimé en candela : une intensité lumineuse)
Cette mesure n’est pas uniforme à la surface de la puce
Dans l’idéal, l’émetteur de lumière parfait est un point géométrique : il serait alors facile de canaliser, diriger un faisceau lumineux.
Toute notre science de l’optique fait appel à une géométrie ou le foyer tient la place névralgique.
Hors, cela n’existe pas : nous avons toujours une source à la forme plus ou moins défini.
La source la plus ponctuelle serait celle d’une lampe à arc.
L’étincelle qui jailli d’entre deux électrodes, encore cette étincelle emprunte t’elle des chemins aléatoires et présente t’elle une certaine longueur.
Pour notre led, la lumière jaillie, d’une manière anarchique de la surface de la puce (Pour l’instant).
Il sera difficile de canaliser, par de biais d’une optique (réflecteur et/ou lentille(s) ), une grande surface émettrice de photons, d’autant plus que nous nous éloignons de la source ponctuelle idéale.
De là, tu comprendras l’avantage d’une XPG, concernant la portée, par rapport à une XLM ou une SST.
Par ailleurs, la dissipation thermique sera différente selon la taille de la puce.
Il est plus facile de refroidir une petite puce qu’une grosse puce : on peut donc, proportionnellement, faire passer plus de courant dans une petite puce.
Mesurer en Candela, la petite puce aura un net avantage …., même si, estimé en lumen, la grande puce l’emportera largement.
Pour te simplifier les choses.
Pour les avoirs pas mal manipulées, les unités lumineuses, comme les unités magnétiques (ou ce qui relève de la lumière ou du magnétisme), sont particulièrement difficile à appréhender.
Contentes toi du Lumen (ou d’une autre unité), comme unité de référence, et de la forme de « l’arrosage » lumineux.
Entre les unités de puissance, d’éclairement, les flux, …., on s’y perd (Pour un non initié), d’autant plus que ces unités ne sont pas forcément des mesures physiques absolues, mais, comme le lumen, des unités rapporté à la sensibilité de l’œil humain … référencé, parfois, par la lueur …. D’une bougie (Comme le candela).
Si tu veux te familiariser et t’instruire sur ces aspects, tu as le Wiki qui peut t’apporter une certaine lumière.
Encore que tu atterriras dans les domaines de la radiométrie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Radiom%C3%A9trie) et ses notions irradiantes, nettement plus caractérisant que les vielles unités.
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